Si l’on sait pertinemment que la revente d’une voiture, quel que soit son modèle ou son ancienneté, entraîne automatiquement une perte financière de l’ordre de 15% à 30%, il peut paraître légitime d’anticiper cette question en s’interrogeant sur le moment jugé le plus opportun pour revendre son véhicule. Faut-il le vendre quasi-neuf ou, au contraire, attendre sa fin de vie, au moment où la perte de valeur est la plus faible ? Par ailleurs, les variations sont-elles homogènes pour tous les modèles ? Voici quelques indications pouvant vous orienter dans votre choix.
Entre 15% et 30%, voici la valeur qui est perdue à la minute où vous achetez un véhicule neuf. Rappelons que, dans ce cadre, trois facteurs sont à prendre en compte : l’âge, l’ancienneté dans la gamme et les variations saisonnières du marché. En l’occurrence, la première année apparaît comme particulièrement pénalisante pour les voitures neuves qui perdent encore plus rapidement leur valeur. S’ensuit dès lors une perte de 10% par année pendant trois ans et de 6 à 8% à partir de la 4ème année.
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Fort de ce constat, quel est le moment adéquat pour revendre son véhicule ?
Différentes hypothèses s’imposent.
La première consiste à procéder à une revente rapide, facilitée par l’effet « nouveauté » et qui s’avère bénéfique dès lors que vous avez bénéficié lors de l’acquisition d’une remise suffisante pour minimiser la perte initiale. Idéalement, surveillez également la date de commercialisation éventuelle du modèle qui lui succédera pour éviter une décote supplémentaire.
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La seconde hypothèse se fonde sur une revente après quatre ou cinq ans, une fois les fortes décotes terminées sur un véhicule dont le kilométrage parcouru n’a pas encore dépassé un certain seuil et qui n’a, généralement pas encore besoin de travaux trop importants.
Enfin, dernière solution, la revente tardive peut être considéré comme intéressant, étant entendu que le véhicule ne souffre que d’une très faible décote.
Au-delà de ces considérations, il est aussi important de tenir compte des variations saisonnières. On ne vend pas de la même manière suivant les périodes de l’année. Par exemple, il vaut mieux éviter des mois jugés calmes, notamment le mois de janvier ou le mois d’août. A l’inverse, les transactions sont plus nombreuses de mars à juin.
Pour autant, un autre critère entre en jeu, à savoir le style de voitures. Il s’avère, en l’occurrence, que les citadines et les vieilles voitures, par exemple, remportent un certain succès en fin de vacances, tandis que les voitures familiales et monospaces sont très prisés avant les vacances.