Depuis l’antiquité, le bois a toujours fait partie du quotidien des gens. En effet, on l’utilisait partout, que ce soit en mer ou sur terre. Que ce soit sous forme d’objets du quotidien, pour la construction ou même pour le stockage sous forme d’un container, le bois est bon pour tout faire.
Ceci dit, ce qui manque au bois c’est surtout la résistance et la rigidité. C’est pour cette raison, qu’au fil du temps, on l’a délaissé au profit des métaux. Mais, savez-vous qu’il serait bientôt possible d’avoir un bois aussi résistant que l’acier si ce n’est pas plus ? Toutefois, il serait intéressant d’en savoir plus sur le bois et les autres métaux.
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La petite histoire du bois…
Etant donné que c’est la matière la plus présente dans la nature et la plus accessible à l’homme, ce dernier a commencé assez tôt à travailler le bois. Que ce soit dans les sociétés assez évoluée de l’antiquité ou bien avant, on retrouve le bois dans n’importe quelle civilisation.
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On s’amuse donc à dire que le bois a une petite histoire alors qu’elle n’en est pas une du tout. Ceci dit, comme on l’avait déjà évoqué, le bois possède beaucoup de lacunes. C’est ce qui a fait qu’on l’a vite remplacé avec plusieurs métaux dès leur découverte.
Les autres métaux ont aussi leur petite histoire…
Le premier métal qu’on a découvert était certainement le fer. On a donc vite compris qu’il était plus solide et plus résistant que le bois et qu’on a commencé à l’utiliser surtout pour se protéger et pour avoir des structures durables.
L’or aussi a eu son moment de gloire. Mais, vu sa rareté et sa valeur, l’acier a semblé être une bien meilleure alternative dès qu’on a su le travailler. C’est alors que le bois a commencé à devenir de moins en moins utilisé pour plusieurs fins comme les objets de guerre ou encore la construction.
Quand la nature ne suffit plus !
Il reste tout de même un problème assez important. Si les métaux sont très appréciés pour leur solidité et rigidité, ils ne sont pas renouvelables. On n’a pas de ressources infinies en métaux, notamment en fer, comme on l’a avec le bois qui pousse, littéralement.
La nature ne suffit donc pas à combler le vide. Il fallait donc revenir au bois et essayer de l’améliorer. Mais, comme vous le savez, le bois qui pousse dans les arbres a ses limites. Ce n’est pas pour autant qu’on a laissé tomber l’idée de le rendre plus résistant.
Les enjeux actuels qui nous poussent à travailler le bois !
Le premier enjeu a été évoqué dans le point dernier. En effet, la nature ne suffit pas à nous offrir toutes les ressources en métaux dont on a besoin avec la technologie et l’évolution du monde du futur. De plus, cette nature est incapable de nous donner un bois qu’on pourrait exploiter à la place des dits métaux.
Il est aussi important de souligner le fait que le bois est une ressource inépuisable tant que la terre est encore fertile. Pourquoi donc perdre tout ce potentiel alors qu’il est désormais possible de mieux l’exploiter.
Des procédés industriels pour renforcer le bois
Avant de se lancer dans le défi qui semble improbable de rendre le bois plus résistant ou du moins autant résistant que l’acier, des procédés industriels ont permis de comprimer le bois afin de le rendre plus solide. C’est en augmentant sa densité qu’on gagne en rigidité.
Toutefois, il reste une difficulté qui met des limites à ces procédés. En effet, la présence de la lignine et de l’hémicellulose qui sont essentielles pour la rigidité des plantes et des vaisseaux qui véhiculent la sève, empêchent ces méthodes de se surpasser et de nous donner ce qu’on attend du bois, de le laisser atteindre son plein potentiel. Il faudrait donc tenter sa chance ailleurs.
Venons au fait… C’est au tour de la chimie moderne !
Avant de vous expliquer ce que la chimie moderne tente de faire, il est important de vous dire que le bois reste la matière la moins chère sur le marché par rapport aux métaux. D’ailleurs, vous pouvez le constater vous-même sur le guide metaux.xyz.
La chimie, par deux procédés simples, a permis au bois de devenir plus résistant que l’acier. Les recherches ne sont pas encore à leur bout, mais elles sont sur le bon chemin. En effet, la première étape consiste à tremper le bois dans des solutions pour dissoudre les polymères qu’on a évoqué précédemment.
Au bout de cette étape, on aura une pâte de bois, comme ce qu’on fait avec le papier. Ceci dit, on aura encore de l’espace. Ce qui est bien, c’est qu’on ne perd pas les composants rigides qui empêchent le bois de devenir friable.
C’est alors qu’il faut procéder à une compression de cette sorte de pâte afin que le volume totale devienne pratiquement le un cinquième de l’initial. Cela permet d’avoir une très grande résistante à l’humidité tout en gardant une certaine légèreté remarquable.
Le produit final obtenu a démontré sa résistance face aux tirs aux armes à feu. On parle d’un assemblage de cinq couches de contreplaqué uniquement et non pas de vrais murs en bois. C’est pour vous dire qu’au niveau du laboratoire, les chercheurs ont obtenus des résultats incroyables. Il ne reste donc plus qu’à espérer que ces méthodes se généralisent pour qu’on puisse enfin avoir accès à un matériau non seulement très résistant, mais surtout renouvelable.