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Avocat en dommage corporel : quel rôle?

Lors d’un accident de la circulation, l’avocat de dommages corporels joue plusieurs rôles dans le processus d’indemnisation des préjudices corporels. La victime de l’accident de la route ne doit pas se laisser guider par l’assurance. L’assureur ne peut pas être le meilleur conseilleur pour la victime malgré le fait que la loi met plusieurs obligations à sa charge. Voilà la raison de la nécessité de faire appel à un avocat en dommage corporel.

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Quel est le rôle d’un avocat en dommage corporel ?

L’avocat spécialisé en dommages corporels a pour rôle principal d’expliquer à la victime les étapes du processus de réparation des préjudices corporels ou indemnisation. L’avocat dommage corporel procède en toute impartialité afin de donner une vision claire des objectifs à atteindre à la victime.

L’accompagnement des victimes de dommages corporels dans les étapes du processus d’indemnisation fait également partie des rôles de l’avocat en dommage corporel. Il n’agit pas uniquement dans le cadre d’un litige ou d’un contentieux. Un avocat en dommage corporels intervient en matière administrative comme judiciaire, plus particulièrement en phase amiable ou contentieuse dès le début. Il peut même intervenir alors que la victime est encore à l’hôpital.

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Le classement d’un dossier et la présentation des pièces médicales utiles aux experts sont à la charge de l’avocat en dommages corporels. L’accompagnement de la victime en expertise médicale, la négociation de chaque poste de préjudice, l’évaluation financière mais aussi des préjudices ainsi que la saisie en cas de litige ou échec des négociations. Ceci dans le but de faire condamner le responsable à l’indemnisation de la totalité de chaque poste de préjudice.

Un dommage et un préjudice corporel en matière d’accident de la route :

Premièrement, les dommages corporels et les préjudices corporels sont deux choses à ne pas confondre. Le dommage corporel correspond à une atteinte ou lésion plus ou moins importante du corps d’une victime qui a subi un accident de la route. A noter que cette atteinte peut, dans la plupart des cas, toucher non seulement l’intégrité physique de la victime mais aussi son intégrité psychique.

Le préjudice corporel quant à lui est la conséquence de ce dommage corporel évoqué précédemment. Aussi, la victime qui a eu des atteintes à son intégrité physique et à son intégrité psychique, à la suite d’un accident de la circulation, a le droit de solliciter soit à l’amiable ou au contentieux, l’indemnisation de ses préjudices corporels : c’est ce qu’on appelle communément « la réparation des préjudices corporels » de la victime de la route.

Une législation spécifique, la Loi Badinter du 5 juillet 1985 s’applique à la victime d’un accident de la route. Cette loi couvre les accidents de la circulation et favorise l’indemnisation de la victime conductrice non fautive, des passagers et des piétons. Quand un véhicule terrestre à moteur est impliqué, la Loi Badinter s’applique. La qualité de victime d’un accident de la circulation peut ainsi être affectée au simple piéton percuté par véhicule terrestre à moteur, conducteur d’un véhicule percuté par un autre véhicule fautif ou encore passager d’un véhicule impliqué dans un accident de la route.