L’encens, bien que millénaire, demeure aujourd’hui encore une substance mystérieuse, à la limite du mystique. Tentons ensemble de percer les mystères de cette oléo-gomme-résine aromatique.
Les origines de l’encens
La production de l’encens est permise grâce à un arbre appartenant à la famille des Burséracées. Seules les variétés mâles, une fois arrivée à maturité, produisent cet oliban (deuxième appellation de l’encens). Originaire du Dhofar, l’arbre en question est aujourd’hui également cultivé en Somalie, au Yémen et en Inde.
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Les premières traces de l’existence de l’encens remontent au quatrième millénaire avant notre ère. Son avènement ne date donc pas d’hier…
L’encens est réputé pour avoir jouer un rôle particulièrement important dans le monde religieux, où il a d’ailleurs encore sa place. En effet, s’il constituait l’une des offrandes faites par les mages au Christ, il reste utilisé à l’occasion de nombreuses cérémonies rituelles au sein, par exemple, des églises chrétiennes. Ses effluves y sont diffusées à l’aide d’un encensoir, un encensoir constituant en un un vase généralement arrondi conçu soit en métal soit en porcelaine.
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Les vertus de l’encens
Si l’encens peut être utilisé dans un but purement olfactif au sein de nos habitations ou en entrant dans la composition de certains parfums, on lui prête toutefois diverses propriétés, dont certaines ont parfois de quoi étonner…
En effet, l’encens, connu pour être calmant et relaxant, permettrait également de purifier les espaces, au même titre que les corps, d’éloigner les idées négatives ou encore de se recentrer sur soi.
Les moines bouddhistes avancent qu’en brûler contribue à établir une connexion avec des êtres qui nous sont supérieurs.
L’encens, voué à disparaître?
Une étude laisse à penser que le temps soit compté pour l’encens, avançant notamment qu’approximativement 6% des arbres adultes producteurs disparaissent actuellement chaque année. En cause, les incendies, les insectes et les herbivores. Espérons qu’une solution soit trouvée d’ici-là…