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L’Afrique possède une gigantesque réserve d’eau douce

Lorsqu’en 2006 les premières réserves d’eau douce ont été découvertes, on était loin de se douter qu’il s’agit d’une réserve aussi gigantesque. Située à 300m sous terre, c’est une réserve longue de 75 km pour 40 km de large. Selon les déclarations du responsable de projet de l’institut fédéral allemand de géosciences, il s’agit d’une des plus grandes réserves d’eau douce du au monde. Ce qui est sans doute une solution pour les 300 millions d’Africains qui ont du mal à trouver de l’eau potable.

Une réserve touchant plusieurs pays

Outre la Namibie qui dispose d’une réserve d’eau douce estimée à 5 milliards de mètres cube d’eau, une gigantesque réserve d’eau douce a été découverte entre la Lybie, l’Algérie, le Soudan, l’Egypte et le Tchad. D’après les études scientifiques, cette réserve d’eau douce peut être une variable très importante face aux conséquences du réchauffement climatique. En effet, cette réserve réagirait beaucoup plus lentement aux conditions météorologiques que l’eau qui se trouve en surface. Cependant, ils mettent les éventuels exploitants en garde contre une utilisation dispersée. En effet, l’essentiel est de trouver les puis à haut rendement afin de commencer une exploitation locale voire commerciale de cette réserve.

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Une réserve qui peut se renouveler

A l’échelle du continent, la découverte de cette réserve est une aubaine pour les 300 millions d’africains qui n’ont pas accès à l’eau potable. En effet, plus de 600.000 km3 d’eau présents en total sous le sol africain. Ce qui représente 100 fois plus la quantité d’eau qui tombe en surface chaque année. C’est aussi plus de 20 fois le volume d’eau douce qui est présente dans les lacs africains. De plus, une grande majorité d’africains pourraient avoir accès à cette eau grâce à l’installation de pompes manuelles.

Pas de solution miracle

Malgré la découverte de ces réserves d’eau douce, il ne s’agit pas d’une solution miracle pour venir à bout des disparités concernant l’accès à l’eau. En effet, l’exploitation commerciale de ces eaux sous-terraine afin de développer des projets d’irrigation n’est pas du tout recommandée. En effet, l’un des risques serait surtout la déstabilisation de l’écosystème local qui sera le résultat du dérèglement des terres en surface. De plus, leur coût d’extraction est assez élevé si l’on sait qu’il faut débourser plus de 3000 euros pour l’achat d’une pompe manuelle sur http://egh-hydro.com/ destinée à alimenter environ 500 habitants. L’Afrique manque aussi de bons hydrogéologues qui seront capables de recommander les bonnes pratiques.

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